CONSEILS HYGIENO-DIETETIQUES POUR L'HIVER *

 

L'hiver est là et le froid gagne inexorablement du terrain et ce, même si les jours s'allongent à nouveau, en ce début du mois de janvier. Nonobstant, ce n'est pas parce que les fêtes de fin d'années sont passées, que les virus qui s'en donnent à cœur joie pendant cette période festive, s'en sont allés bien sagement!

 

En effet, les virus de l’hiver sont essentiellement responsables :

- De pathologies (maladies) respiratoires et rhino pharyngées : rhumes, rhinopharyngites, grippes saisonnières, bronchites et bronchiolites chez l’enfant ;
- De pathologies digestives : gastro-entérites.

 

Les virus de l’hiver sont une menace importante surtout pour les enfants et pour les personnes âgées et fragiles, souffrant notamment de maladies cardiaques, pulmonaires ou immunitaires.

 

Parmi ces virus, la bronchiolite affecte 30% des enfants de moins de 2 ans chaque année et entre 2 et 6 millions de personnes sont touchées par la grippe saisonnière. La vaccination contre la grippe saisonnière demeure l’un des moyens les plus efficaces pour se protéger de cette maladie et protéger son entourage. Pour autant, cette vaccination ne protège pas contre les autres virus de l’hiver.

 

Les virus de l’hiver se transmettent :

- Par les gouttelettes chargées de virus, émises quand on tousse ou éternue ou transmises par les postillons et la salive des personnes infectées ;
- Par le contact direct des mains d’une personne infectée (par exemple en serrant la main) ou par le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, couverts, téléphone, télécommande, poignées de portes, boutons d’ascenseur…) contaminés par une personne malade ;
- Par l’air, surtout lorsqu’une personne malade occupe une pièce fermée et non régulièrement aérée.

 

Il existe des gestes simples qui permettent pourtant de réduire la transmission des infections hivernales.

 

Voici les 4 gestes barrières à adopter pour se protéger contre ces virus :

Les messages de prévention pour se protéger et protéger son entourage des infections respiratoires de l’hiver sont connus. Mais ils ne sont pas forcément appliqués.

Les personnes, même si elles sont vaccinées contre la grippe, doivent continuer à appliquer les gestes d’hygiène pour se protéger et protéger leur entourage des autres maladies.

La vaccination contre la grippe saisonnière demeure l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies et protéger son entourage. Pour autant, cette vaccination ne protège pas contres toutes les maladies et un seul geste ne suffit pas. C’est le respect de l’ensemble des gestes de prévention (vaccination et gestes barrières) qui permet de protéger contre tous les virus de l’hiver.

Il existe 4 gestes barrières à adopter pour se protéger contre les virus de l’hiver :
- Geste 1 : se laver les mains
- Geste 2 : se couvrir le nez et la bouche quand on tousse ou éternue
- Geste 3 : se moucher dans un mouchoir à usage unique
- Geste 4 : Porter un masque lorsque l’on est malade (notamment lorsqu’on est en contact avec des personnes fragiles)

Ces 4 gestes constituent notre bouclier de protection contre les virus de l’hiver.

Certains gestes complémentaires sont à respecter :
- Limiter les sorties, contacter le médecin si besoin
- Limiter les contacts directs et indirects (via les objets)
- Maintenir une température intérieure du logement à 19°C, notamment dans les chambres
- Aérer le logement au moins 10 minutes par jour, hiver comme été

LES MALADIES DE L'HIVER *

 

Les maladies infectieuses de l’hiver font souvent l’objet de consommation d’antibiotiques, alors qu’elles sont d’origine virale dans la majorité des cas et guérissent naturellement en quelques jours.

Grippe, angine, bronchite…
Faisons le point sur ces maladies qui guérissent naturellement en quelques jours pour une personne normalement en bonne santé.

 

 

LA GRIPPE

La grippe est une infection respiratoire qui peut entraîner chez les personnes à risque des complications graves, telles qu’une pneumonie ou l’aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, etc.).

En aidant à combattre le virus et en diminuant le risque de complications, la vaccination contre la grippe peut sauver des vies. Il s’agit du premier geste à adopter à l’approche de l’hiver pour se protéger soi et ses proches.

Pour renforcer cette protection, chacun doit également adopter un ensemble de mesures simples de prévention : lavage régulier des mains, limitation des contacts pour les malades, port de masque, etc. Ces « gestes barrière » une fois combinés constituent un bouclier de protection qui limite la propagation des virus et contribue à sauver des vies.

 

Prévenir la grippe saisonnière

Le virus de la grippe se transmet essentiellement par :

- la projection de gouttelettes chargées de virus émises lors de toux ou des éternuements de personnes infectées

- le biais des mains et d’objets contaminés par les gouttelettes émises par une personne infectée.

Pour éviter l’infection par le virus de la grippe, il est nécessaire de mettre en place une série de mesures : la première d’entre elles est la vaccination  ; ensuite, dès le tout début de l’épidémie, il convient d’adopter des gestes barrières pour limiter la transmission du virus. Les mesures barrières sont les gestes et comportements individuels et/ou collectifs à appliquer dès qu’on présente un signe clinique d’infection (respiratoire ou autre) pour protéger son entourage et, toute l’année, pour prévenir une infection.

 

La vaccination contre la grippe saisonnière

La vaccination est le premier geste pour se protéger de la grippe.

La vaccination contre la grippe saisonnière est fortement recommandée pour les personnes les plus fragiles (personnes âgées de 65 ans et plus, femmes enceintes, personnes atteintes de certaines affections chroniques, personnes obèses ayant un IMC ou Indice de Masse Corporelle supérieur ou égal à 40). Le virus est plus dangereux pour elles car il peut entraîner des complications graves.

La vaccination des soignants et des personnes en contact régulier avec des personnes présentant un risque de grippe sévère (personnes âgées, nourrissons, malades…) est vivement conseillée.

La vaccination contre la grippe de l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois particulièrement fragiles est recommandée.

 

 

LA BRONCHIOLITE

La bronchiolite est liée à une infection par le Virus respiratoire syncytial (VRS). Ce virus est potentiellement grave pour les jeunes enfants (bronchiolite du nourrisson en particulier) mais a aussi un impact sur les personnes âgées.

En France, il existe une surveillance des cas de bronchiolite chez l’enfant. En revanche, il n’existe pas de surveillance et donc de données du VRS pour les personnes adultes vulnérables (femmes enceintes, personnes immunodéprimées, personnes âgées de 65 ans ou plus, pathologies chroniques, etc.).

 

La bronchiolite, c’est quoi ?

La bronchiolite est une infection respiratoire des petites bronches due à un virus respiratoire très répandu et très contagieux.

Cette épidémie saisonnière débute généralement mi-octobre et se termine à la fin de l’hiver avec un pic durant le mois de décembre.

- 30% des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la bronchiolite chaque année.

- Pendant la saison 2017-2018, les services d’urgence des établissements participant au dispositif de surveillance ont enregistré 56 520 consultations pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans et 27% d’entre eux ont été hospitalisés.

- 15% des personnes âgées de 65 ans ou plus infectées par le VRS nécessiteraient une hospitalisation (USA Falsey et al, 2008, NEJM).

 

Les modes de transmission et les symptômes

Le virus se transmet lors des éternuements, de la toux, par les mains et les objets souillés par une personne infectée. Le rhume de l’enfant et de l’adulte, s’il est dû au VRS, peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson.

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux sont très fréquentes et peuvent s’accompagner de sifflements.

En cas de signes de bronchiolite, il faut rapidement contacter un médecin qui confirmera le diagnostic.

 

La prévention

Pour éviter la transmission à votre bébé du virus à l’origine de la bronchiolite, vous (les parents, les frères et les sœurs, et tout l’entourage proche, etc.) pouvez adopter les gestes barrières.

  • Lavez-vous systématiquement les mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes avant de vous occuper d’un bébé,
  • si vous avez un rhume ou que vous toussez, portez un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour vous occuper de lui, et demandez le port de ce masque aussi à toutes les personnes qui s’occupent de votre bébé,
  • si vous êtes enrhumé ou en période d’épidémie, n’embrassez pas votre enfant sur le visage, ni sur les mains. Ce conseil s’applique également à tout l’entourage (frères, sœurs, etc.),
  • aérez sa chambre tous les jours au moins dix minutes,
  • n’échangez pas (dans la famille et l’entourage) les biberons, les sucettes, les couverts et verres non nettoyés,
  • évitez de rendre visite, avec votre enfant, à des personnes enrhumées ou grippées. Inversement, demander à une personne enrhumée ou grippée de reporter sa visite,
  • évitez d’emmener votre enfant dans des endroits publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…),
  • si votre enfant est malade et que vous souhaitez consulter, prévenez votre médecin avant de vous rendre dans sa salle d’attente (il est préférable d’éviter de contaminer d’autres enfants).
N'hésitez pas à télécharger ce document réalisé par le Ministère de la santé, pour en savoir plus sur la bronchiolite et votre nourrisson:

 

LA RHINOPHARYNGITE
La rhinopharyngite ou rhume est une infection virale très fréquente chez le bébé et l’enfant, bénigne mais très contagieuse. Fièvre modérée, nez qui coule... sont des symptômes qui passent en quelques jours. Cependant des complications, le plus souvent bactériennes, peuvent survenir.

Qu’est-ce que la rhinopharyngite ?

La rhinopharyngite, appelée couramment rhume, est une infection virale bénigne de la muqueuse qui tapisse l’intérieur du nez (cavité nasale) et le pharynx (situé à l'arrière des fosses nasales).

La muqueuse du nez sécrète habituellement en petite quantité, un liquide dont le rôle est d'humidifier en permanence l'air inspiré et de lutter contre les agents infectieux.

En cas de contamination par un virus, cette muqueuse gonfle, s’irrite et produit en grande quantité ses sécrétions, de sorte que le nez « est bouché » ou que le nez « coule ».

La muqueuse pharyngée est également le siège d’une inflammation associant rougeur, œdème et douleur.

 

La rhinopharyngite est fréquente chez le bébé et l'enfant, bénigne mais contagieuse.

C'est la maladie infectieuse la plus fréquente chez l'enfant. Entre six mois et six ans, chaque enfant présente en moyenne quatre à cinq épisodes de rhinopharyngite par an, surtout en automne et en hiver. En effet, 200 virus différents sont capables de provoquer cette maladie. Chaque virus induit une immunité de courte durée qui ne protège pas contre les autres virus, ce qui permet les réinfections virales multiples.

 

Plusieurs facteurs favorisent la survenue d'une rhinopharyngite chez un enfant

    Ce sont :

  • le tabagisme passif, la pollution et la sécheresse de l'air ambiant qui diminuent la mobilité des cils présents sur la muqueuse respiratoire recouverte de mucus (ces cils permettent d'évacuer les sécrétions des fosses nasales) ;
  • un terrain allergique, souvent familial ;
  • un reflux gastro-œsophagien qui crée une irritation locale ;
  • la vie en communauté (crèche par exemple) qui favorise la diffusion du virus ;
  • une carence en fer, fréquente chez le petit enfant pouvant être responsable d'une anémie ;
  • l'existence d'une maladie chronique (mucoviscidose, déficit immunitaire par exemple) ;
  • l'absence d'allaitement maternel.

L'ANGINE

L'angine est une inflammation des amygdales (on parle couramment d'angine rouge ou d'angine blanche selon l'aspect des amygdales). Elle est virale (le plus souvent) ou bactérienne. Le diagnostic de son origine virale ou bactérienne détermine le traitement nécessaire.

Qu'est-ce qu'une angine ?

L’angine est une inflammation des amygdales d’origine infectieuse.

Maladie le plus souvent sans gravité, l'angine se manifeste par un mal de gorge entraînant une difficulté à avaler et par de la fièvre (entre 38 °C et 39 °C).

D'autres symptômes (toux, rhume, troubles digestifs...) peuvent également être présents.

À quoi servent les amygdales ?

Les amygdales sont des organes lymphoïdes servant à la défense immunitaire : elles constituent le premier barrage aux agents infectieux (virus, bactéries) qui pénètrent par la bouche ou le nez. Elles sont au nombre de deux et sont situées au fond de la gorge.

L'angine est une maladie fréquente.

Chaque année en France, environ neuf millions d’angines sont diagnostiquées.

 

Les deux grands types d'angine

Il existe deux types d’angine :

  • l’angine virale, la plus courante, due à un virus,
  • et l’angine bactérienne due à une bactérie, le plus souvent un "streptocoque".

 

Le virus ou la bactérie est transmis par l’air, lors de toux ou d’éternuements, par contact physique ou par contact avec des objets eux-mêmes contaminés par des sécrétions du nez ou de la gorge (jouets, mouchoirs, téléphone, etc.)

Faire la distinction entre l’angine virale et l’angine bactérienne est important car leur traitement est différent.

L’angine virale, la plus fréquente

Selon l’âge, 50 à 90 % des angines sont dues à un virus. Elles ne doivent pas être traitées par des antibiotiques, qui sont inefficaces sur les virus.

L’angine bactérienne

Le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A est la principale bactérie à l’origine des angines. Cette angine bactérienne à streptocoque représente 25 à 40 % des cas chez l’enfant, et seulement, 10 à 25 % chez l’adulte. Les enfants de moins de trois ans présentent très rarement des angines bactériennes à streptocoque.

Attention, les antibiotiques, utilisés à tort, produisent déjà beaucoup d'antibiorésistances dûes à une surconsommation d'antibiotiques mal usités.

 

Les symptômes de l'angine et l'examen médical

L'angine se manifeste par des douleurs de l'arrière gorge, majorées lors de la déglutition qui est difficile, et s'accompagne de fièvre.

D'autres symptômes peuvent être associés : une rhinite, une toux, un enrouement, des maux de tête...

L’examen de la gorge permet de diagnostiquer l’angine :

  • les amygdales sont augmentées de volume et rouges : angine érythémateuse ou plus couramment appelée angine rouge,
  • les amygdales sont couvertes d’un enduit blanchâtre : angine blanche.

L'aspect des amygdales (angine rouge ou angine blanche) ne permet pas de savoir si l'angine est virale ou bactérienne (streptocoque).

Cependant, d'autres signes peuvent orienter le diagnostic du médecin vers une angine à streptocoque du groupe A :

  • fièvre supérieure à 38 °C et frissons,
  • ganglions du cou gonflés et douloureux,
  • absence de toux,
  • douleurs abdominales associées…

Mais pour être certain qu’il s’agit d’une angine bactérienne à streptocoque A, le médecin doit pratiquer un test de diagnostic rapide.

 

Le test rapide d'orientation diagnostique de l'angine (TROD angine)

 

Pour diagnostiquer l’origine de l’angine, les médecins disposent d'un test rapide d'orientation diagnostique de l'angine (TROD angine). Il permet de savoir si l’angine est une angine bactérienne à

du groupe A.

Il est mis gratuitement à disposition des médecins généralistes, des pédiatres et des ORL par l’Assurance Maladie.

Comment se passe un test rapide d'orientation diagnostique de l'angine (TROD angine) ?

Ce test est pratiqué par le médecin lors de sa consultation.

Le TROD angine est indolore et simple ; il ne prend que quelques minutes.

Après son examen, le médecin fait un prélèvement au niveau des amygdales avec un écouvillon (sorte de grand coton-tige), qu’il place ensuite dans un tube qui contient un réactif. Une bandelette est immergée dans ce liquide.

Selon la couleur que prend cette bandelette, le médecin sait si l’angine est due ou non à un streptocoque du groupe A.


Le test rapide d'orientation diagnostique de l'angine (TROD angine)

Schéma représentant les étapes du diagnostic d’une angine : le médecin fait un prélèvement par la bouche ; l’échantillon réagit avec une substance chimique ; puis le médecin fait son diagnostic

Dans quels cas réaliser un test rapide d'orientation diagnostique de l'angine (TROD angine) ?

Le test rapide d'orientation diagnostique de l'angine n’est pas toujours utile :

  • Il est recommandé de le réaliser chez les enfants à partir de 3 ans. Avant 3 ans, le test est inutile car l’angine bactérienne est très rare.
  • Pour les adultes, le médecin juge de son utilité après avoir examiné le malade.

Si le test est positif, cela signifie que l’angine est due à la bactérie

du groupe A et qu’un traitement par antibiotiques est nécessaire.

À l’inverse, si le test est négatif, l’angine virale ne nécessite pas de traitement par antibiotiques.

LA BRONCHITE
La bronchite est une inflammation des bronches d’origine le plus souvent virale. La toux, d’abord sèche, s’accompagne ensuite de crachats puis disparaît en 2 à 3 semaines. La bronchite évolue spontanément vers la guérison chez les enfants et adultes en bonne santé.

La bronchite, une maladie d’origine virale

 

La bronchite est une inflammation des bronches d'origine virale, qui ne nécessite pas de traitement chez les personnes en bonne santé, n’ayant pas de maladie chronique.

La bronchite guérit en une dizaine de jours. C'est pourquoi, on parle de bronchite aiguë, par opposition de la bronchite chronique (ou bronchopneumopathie chronique obstructive), maladie fréquente chez les fumeurs.

De très nombreux types de virus sont responsables de bronchites aiguës : virus influenza et para-influenza, virus respiratoire syncytial (VRS), adénovirus, rhinovirus... Les causes bactériennes sont rares (moins de 10 % des cas).

 

Appareil respiratoire

Schéma de l’appareil respiratoire composé du pharynx, du larynx, de la trachée, des bronches, des bronchioles, des alvéoles et des poumons. (cf. description détaillée ci-après)

La bronchite est une maladie fréquente

Chaque année, dix millions de bronchites aiguës sont diagnostiquées en France, surtout en automne et en hiver. Les bronchites surviennent au cours d'épidémies virales. Les enfants et les nourrissons ne sont pas épargnés.

 

Les symptômes de la bronchite

Un rhume, ou une rhinopharyngite, précède généralement la bronchite aiguë.

Cette dernière débute par une toux sèche parfois suivie d’une toux grasse, qui dure entre cinq à dix jours, voire deux à trois semaines.

  • La toux sèche, dite non productive, s’accompagne de douleurs thoraciques (souvent derrière le
  • ) de type brûlures survenant lors de ces épisodes de toux et à l'inspiration profonde.
  • Dans 50 % des cas, la toux devient productive c'est-à-dire grasse et accompagnée d’expectorations. Ces sécrétions d’aspect jaunâtre ou verdâtre correspondent à l’évolution naturelle de la bronchite aiguë. Elles ne sont pas le signe d’une surinfection bactérienne.

En cas de bronchite aiguë, la fièvre est peu élevée et ne dépasse pas 38,5 °C.

 

Chez les personnes en bonne santé, la bronchite guérit naturellement en une dizaine de jours.

Les sécrétions purulentes (crachats) sont présentes, en général, une dizaine de jours. Cela ne signifie pas, pour autant, que la maladie s’aggrave.

La toux peut persister plus longtemps : deux à trois semaines.

Comment réagir en cas de bronchite ?


  • J’ai les symptômes de bronchite aiguë, je suis par ailleurs en bonne santé et je parviens à poursuivre mes activités quotidiennes.
  • Mon enfant tousse, mais sa fièvre est inférieure à 38 °C et son comportement ne change pas.

J'applique les conseils pratiques, je prends si besoin des médicaments contre la fièvre et je surveille mon état.

En cas de doute, je contacte mon médecin traitant.


  • J’ai les symptômes d’une bronchite aiguë, j’ai plus de 75 ans et je n’ai pas de maladie chronique grave.
  • Je n’ai plus de fièvre mais malgré les mesures que j’ai prises, je tousse toujours au bout de trois semaines.
  • Mon enfant a une bronchite et tousse depuis plus de 8 jours.

Je consulte mon médecin traitant dans les jours qui viennent.

  • Mon bébé de moins de 3 mois tousse.
  • Mon nourrisson de plus de 3 mois (et moins de 2 ans) tousse et présente d’autres symptômes : difficultés à s’alimenter, à respirer, fièvre
  • Mon enfant de plus de 2 ans tousse et a un comportement inhabituel (inconfort, douleur, fatigue, agitation…) ou une fièvre modérée depuis plus de 3 jours.
  • J’ai les symptômes de bronchite aiguë mais j’ai une fièvre de plus de 38 °C depuis plus de trois jours.
  • J’ai (ou mon enfant a) d’autres symptômes qui inquiètent : mal de tête, vomissements, sueurs, sang dans les crachats, difficultés à respirer, sifflement…
  • Je tousse et j’ai (ou mon enfant a) une pathologie respiratoire chronique (asthme, BPCO…)
  • Je suis enceinte, je tousse et j’ai une température supérieure à 38 °C.
  • J’ai les symptômes de bronchite aiguë mais j’ai une autre pathologie chronique grave (insuffisance cardiaque, maladie rénale chronique, cancer,
    • , cirrhose du foie. Des complications à type de surinfection bactérienne peuvent apparaître.

    Je consulte mon médecin traitant dans la journée.

      Bronchite : quelques gestes simples pour se sentir mieux


      Si vous ou votre enfant avez une bronchite aiguë, appliquez les consignes suivantes :

      • arrêtez de fumer, éloignez-vous des endroits enfumés et n’exposez pas votre enfant au tabagisme passif : la fumée aggrave la bronchite aiguë et accroît votre risque de développer une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou BPCO ;
      • reposez-vous le plus possible ;
      • buvez beaucoup pour vous hydrater surtout en cas de fièvre ;
      • si c’est votre enfant qui est malade, faites-lui des lavages de nez ou incitez le à se moucher ;
      • limitez vos activités physiques et sportives en cas de difficultés respiratoires ou de fièvre ;
      • aérez votre logement fréquemment ;
      • évitez les irritants qui peuvent déclencher ou prolonger la toux (parfums, aérosols) ;
      • si vous toussez la nuit, surélevez votre tête avec des oreillers ;
      • la prise de miel peut avoir un effet apaisant, essentiellement avant le coucher.


       

      Bronchite : faut-il prendre des médicaments ?

    • -antalgique : le paracétamol en première intention, ou un anti-inflammatoire non stéroïdien comme l’ibuprofène (mais pas d'ibuprofène pour les enfants sans avis médical);
    • Que faire contre la toux ?
      • En début de maladie, lorsque latoux est sèche et gênante (surtout la nuit), vous pouvez éventuellement avoir recours aux antitussifs.
      • Mais les anti-tussifs doivent être arrêtés impérativement dès que la toux devient grasse car c’est elle qui permet d’éliminer les sécrétions.
      • L’utilisation des antitussifs est contre indiquée avant l’âge de 2 ans. Certains médicaments sont contre-indiqués chez l’enfant plus grand, lisez bien la notice. Dans tous les cas, demandez conseil à votre pharmacien.
    • Les produits expectorants ou fluidifiants n’ont pas fait l’objet de recommandations scientifiques. Ils sont contre-indiqués avant l'âge de 2 ans.

    Les médicaments contre la fièvre et la douleur chez l’enfant

     

    Si votre enfant a une bronchite, adoptez quelques gestes simples pour soulager son inconfort dû à son état fébrile.

    Si besoin, donnez-lui un médicament. Il est conseillé de n'utiliser qu'un seul médicament antipyrétique pour traiter la fièvre de votre enfant. Aucune étude ne prouve que l'alternance ou l'association de deux médicaments est plus efficace. Le paracétamol est le médicament le plus couramment utilisé et c'est le seul utilisable avant l'âge de 3 mois.

     

    Si votre enfant a moins de trois mois, donnez-lui uniquement du paracétamol : un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures.
    Consultez rapidement votre médecin.

     

    Si votre enfant a plus de trois mois, donnez-lui du paracétamol ou, en cas de contre-indication (allergie, maladie grave du foie, phénylcétonurie) de l'ibuprofène (un anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS). La dose doit être adaptée à son poids :

    • pour le paracétamol, un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures ;
    • pour l'ibuprofène, un maximum de 20 à 30 mg par kilo et par jour, à répartir en trois ou quatre prises, soit un maximum de 10 mg/kg toutes les huit heures ou 7,5 mg/kg toutes les six heures.

     

    Si votre enfant a plus de 6 mois, vous pouvez utiliser, à la place de l'ibuprofène, un autre anti-inflammatoire non stéroïdien : le kétoprofène. La dose doit être adaptée à son poids : un maximum de 2 mg par kilo et par jour à répartir en quatre prises, soit un maximum de 0,5 mg par kilo toutes les six heures.

    N'utilisez qu'un seul type de médicament pour faire baisser la fièvre.
    Soyez vigilant ! Si votre enfant a la varicelle (ou si celle-ci est suspectée), ne lui donnez pas d'ibuprofène ou de kétoprofène car les anti-inflammatoires non stéroïdiens augmentent le risque de complications infectieuses bactériennes de la varicelle. De la même façon, si votre enfant est déshydraté (diarrhées et vomissements importants) ou si l'on suspecte une infection bactérienne (comme une infection urinaire par exemple), les AINS peuvent aggraver son état de santé.

    L'aspirine ne doit pas être administrée chez l'enfant sans avis médical, en raison du risque de survenue d'une maladie rare mais grave, le syndrôme de Reye.

    LA BRONCHIOLITE
    La bronchiolite du nourrisson est une infection virale aiguë et contagieuse qui touche les bronchioles (petites bronches). Malgré des symptômes impressionnants : toux, respiration rapide et sifflante, la bronchiolite est le plus souvent une maladie bénigne.

    Qu’est-ce que la bronchiolite ?

    La bronchiolite aiguë : une maladie virale du nourrisson

    La bronchiolite est une infection virale respiratoire aiguë atteignant les bronchioles (petites bronches). Elle survient chez les nourrissons de moins de 2 ans.

    Elle se caractérise par un épisode de gêne respiratoire dont les signes sont une toux et une respiration rapide et sifflante. Souvent bénigne, sa phase aiguë dure en moyenne dix jours et les deux premiers jours nécessitent une surveillance importante du nourrisson.

    Elle est due à un virus, le plus souvent le Virus Respiratoire Syncytial (VRS). Le virus provoque une inflammation des parois des bronchioles (les plus petites bronches) et une augmentation des sécrétions responsables d’un phénomène d’obstruction.


    Des épidémies de bronchiolite chaque hiver

    La bronchiolite est très contagieuse. Le virus présent dans la salive et les sécrétions du nez est transmis :

    • directement de personne à personne, par les sécrétions bronchiques (éternuements, postillons, toux, mouchage...) ou un contact entre personnes (baiser) ;
    • indirectement, par l'intermédiaire des mains ou d'objets souillés par la salive (jouets, linges de toilette, aliments ou boissons contaminés...)

    La bronchiolite sévit sous forme d’épidémies en automne et en hiver fréquemment chez les nourrissons de 2 à 8 mois. Chaque année en France, près de 500 000 nourrissons de moins de deux ans sont atteints.


    Bronche, bronchioles et alvéoles pulmonaires

    Schéma illustrant la fin de l’appareil respiratoire humain composé des bronches, des bronchioles et des alvéoles

    Les symptômes de la bronchiolite

    La bronchiolite débute généralement par un simple rhume ou rhinopharyngite avec une légère fièvre.

    Petit à petit, une toux sèche apparaît. Puis survient une gêne respiratoire qui se traduit par une respiration rapide et sifflante. À ce stade de la maladie, l'enfant peut avoir des difficultés à s'alimenter. Une surveillance accrue du nourrisson est nécessaire en début de bronchiolite.

    Les symptômes s’atténuent en quelques jours et l'enfant guérit en 8 à 10 jours, mais une toux résiduelle peut persister une quinzaine de jours avant de disparaître.

    Malgré des symptômes souvent impressionnants, la bronchiolite est une maladie bénigne. Cependant, les bébés de moins de 2 mois ou les nourrissons fragiles (nourrissons nés prématurement ou souffrant d'une maladie chronique) requièrent une surveillance attentive et dans certains cas, la bronchiolite impose l’hospitalisation du bébé.

    Comment réagir en cas de bronchiolite ?

     

    En cas de bronchiolite chez un nourrisson, il est important de savoir comment réagir (dans quels délais consulter ?) et quels bons gestes adopter pour soulager son enfant.

     

    La bronchiolite ne relève pas de l'automédication. Je prends rendez-vous pour mon nourrisson chez mon médecin ou mon pédiatre. Un examen médical est nécessaire.

     

    En cas de bronchiolite, je n'attends pas pour contacter mon médecin. La consultation médicale doit avoir lieu dans la journée ; elle est indispensable pour évaluer l'état de santé du nourrisson.


    • Mon nourrisson de plus de 2 mois a des symptômes de bronchiolite, son état général est conservé et il continue à s’alimenter.
    • J’ai déjà consulté mais les symptômes s’aggravent.
    • J’ai déjà consulté mais après quelques jours, la fièvre augmente et les sécrétions bronchiques sont épaisses, jaunes ou verdâtres : une surinfection bactérienne est possible.

    Je consulte mon médecin traitant dans la journée.

     

    • Mon nourrisson est âgé de moins de 2 mois.
    • Il est né prématurément et/ou a présenté des problèmes respiratoires à la naissance.
    • Il est atteint d'une maladie cardiaque ou d'une maladie chronique.
    • Il refuse de s'alimenter et/ou de boire.
    • Il présente des troubles digestifs (vomissements, diarrhée...) ou s'alimente très peu, ce qui peuvent entraîner une déshydratation.
    • Son comportement se modifie (fatigue, malaise, agitation, geignements, manque de tonus...).
    • Il est pâle et/ou ses lèvres et ses doigts bleuissent.
    • Il a de plus en plus de mal à respirer : sa respiration est rapide et plus courte ou irrégulière et lente, il fait des pauses respiratoires, il présente des signes de lutte respiratoire (battements des narines, espaces entre ses côtes et au-dessus de ses clavicules se creusant appelé tirage intercostal).

    Je conduis mon enfant au service des urgences ou je contacte sans tarder le service d'aide médicale d'urgence (Samu) : 15 ou 112.

    Les gestes qui soulagent en cas de bronchiolite

     

    Si votre enfant présente les symptômes d'une bronchiolite, quelques mesures sont utiles.


    Aidez votre enfant à mieux respirer

    • désencombrez son nez avant les repas et régulièrement (autant de fois que nécessaire) en faisant des lavages de nez ;
    • lorsqu'il est éveillé, gardez votre enfant droit, ce qui peut l'aider à mieux respirer ;
    • pour dormir, continuez à coucher votre enfant sur le dos comme habituellement ;
    • évitez d'exposer votre enfant au tabagisme passif : cela aggrave la maladie et favorise les rechutes.

    Veillez à ce que votre enfant boive et mange suffisamment

    • proposez-lui régulièrement et fréquemment de boire de l'eau, pour éviter la déshydratation ;
    • continuez à l’alimenter normalement en fractionnant ses repas s’il est fatigué.

    Assurez le confort de votre nourrisson et surveillez-le

    • retirez-lui quelques couches de vêtements s'il a un peu de fièvre, pour qu'il évacue sa chaleur, surveillez sa température et éventuellement donnez-lui un

    • (paracétamol sauf en cas de contre-indication) pour qu'il se sente mieux s'il a de la fièvre ;
    • aérez sa chambre fréquemment et maintenez la température à 19 °C au maximum ;
    • gardez votre nourrisson à la maison pendant toute la phase aiguë de la bronchiolite ;
    • surveillez-le, en particulier les deux à trois premiers jours, et reconsultez si son état s'aggrave.

    Ne lui donnez pas de médicaments contre la toux ou pour fluidifier les sécrétions bronchiques

     

    Ne lui donnez pas d'antitussifs pour calmer la toux ou de fluidifiants bronchiques : ils sont contre-indiqués chez le petit enfant. De plus, la toux est indispensable pour évacuer les sécrétions bronchiques.

    La consultation en cas de bronchiolite

     

    Après avoir examiné votre enfant, le médecin pose le diagnostic de bronchiolite.

    S'il s'agit d'un premier épisode de la maladie sans complication, la radiographie du thorax n'est pas utile.

    Selon l'âge de votre nourrisson, son état de santé et la gravité de la bronchiolite, votre médecin juge de la nécessité d’une éventuelle hospitalisation de votre nourrisson pour surveillance.

    Au cours de l’hiver 2017-2018, en France métropolitaine,  56 520 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour bronchiolite et 21 578 d'entre eux ont été hospitalisés.


    Le traitement de la bronchiolite

     

    Votre médecin vous donne des conseils pour assurer la surveillance de votre enfant tout particulièrement au cours des 2 premiers jours. Il vous explique les signes d'alerte devant faire consulter de nouveau et reprogramme, si nécessaire, une nouvelle consultation pour vérifier que la bronchiolite est en voie de guérison.

    Le médecin vous donne des conseils pour soulager votre enfant.

    Pour aider votre enfant à mieux respirer

    • désencombrez son nez avant les repas et régulièrement (autant de fois que nécessaire) en faisant des lavages de nez ;
    • lorsqu'il est éveillé, gardez votre enfant droit, ce qui peut l'aider à mieux respirer ;
    • pour dormir, continuez à coucher votre enfant sur le dos comme habituellement ;
    • évitez d'exposer votre enfant au tabagisme passif : cela aggrave la maladie et favorise les rechutes.

    Pour que votre enfant boive et mange suffisamment

    • proposez-lui régulièrement et fréquemment de boire de l'eau, pour éviter la déshydratation ;
    • continuez à l’alimenter normalement en fractionnant ses repas s’il est fatigué.

    Pour assurer son confort et sa surveillance

    • retirez-lui quelques couches de vêtements s'il a un peu de fièvre, pour qu'il évacue sa chaleur, surveillez sa température et éventuellement donnez-lui unantipyrétique (paracétamol sauf en cas de contre-indication) pour qu'il se sente mieux s'il a de la fièvre ;
    • aérez sa chambre fréquemment et maintenez la température à 19 °C au maximum ;
    • gardez votre nourrisson à la maison pendant tte la phase aiguë de la bronchiolite ;
    • surveillez-le, en particulier les deux à trois premiers jours, et reconsultez si son état s'aggrave.


    Pas de kinésithérapie dans le traitement de la bronchiolite

     

    La kinésithérapie n'est pas utile en cas de premier épisode de bronchiolite aiguë chez le nourrisson. À ce jour, aucune donnée scientifique ne permet de conclure sur l’efficacité de la kinésithérapie.

    Dans certaines circonstances (encombrement bronchique chez un enfant handicapé ou maladie pulmonaire associée par exemple), le médecin peut être amené à prescrire quelques séances dont le nombre dépend de la rapidité de l'amélioration.

    Pas de médicaments pour aider à respirer ou pour calmer la toux

    Les médicaments bronchodilatateurs et les

    n'ont également aucune utilité dans le traitement de la bronchiolite.

    Les antitussifs, les expectorants et les fluidifiants sont contre indiqués chez l’enfant de moins de 2 ans.

    Pas d'antibiotiques dans le traitement de la bronchiolite

    La bronchiolite étant due à un virus, le traitement antibiotique n'a aucun effet. Les antibiotiques ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne.

    L'évolution de la bronchiolite

     

    Généralement, vous pouvez soigner votre enfant atteint de bronchiolite à la maison. La maladie dure en moyenne de cinq à dix jours, et une légère toux persiste encore pendant deux à trois semaines avant la complète guérison. Selon l'évolution de la maladie, le retour en collectivité est possible au bout de cinq à dix jours.

     

    Pendant la durée de la bronchiolite et tout particulièrement les deux premiers jours, surveillez l'état de santé de votre nourrisson et reconsultez votre médecin si :

    • votre enfant présente un battement des ailes du nez, un tirage intercostal ou se met à respirer plus rapidement,
    • sa température augmente,
    • vous ne parvenez pas à le nourrir ou à le faire boire suffisamment pour qu'il soit bien hydraté,
    • votre enfant change de comportement (il pleure, il est moins réactif, il geint...)

    Après guérison, certains nourrissons présentent des rechutes lors des épidémies suivantes et avant l'âge de deux ans. En cas de rechute, un terrain atopique personnel ou familial peut être recherché.

    À partir du troisième épisode, il s'agit d'asthme du nourrisson.

    * Toutes les informations santé sont tirées des sites officiels gouvernementaux du ministère de la santé:

     

    https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/  et https://www.ameli.fr/assure/sante/utiliser-medicaments

    Photo by Ludivine Godano

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